LES COMPÉTENCES ET OUTILS TRANSVERSAUX AU SERVICE DE LA BIODIVERSITÉ
Les propriétaires de biens immobiliers peuvent conclure un contrat avec une collectivité publique, un établissement public ou une personne morale de droit privé agissant pour la protection de l’environnement en vue de faire naître à leur charge, ainsi qu’à la charge des propriétaires ultérieurs du bien, les obligations réelles que bon leur semble, dès lors que de telles obligations ont pour finalité le maintien, la conservation, la gestion ou la restauration d’éléments de la biodiversité ou de fonctions écologiques.
En complément de l’inventaire du patrimoine naturel, dont la conception, l’animation et l’évaluation sont assurées par l’Etat et auquel contribuent les collectivités, ces dernières peuvent contribuer à la connaissance du patrimoine naturel par la réalisation d’inventaires locaux ou territoriaux ou d’atlas de la biodiversité, ayant notamment pour objet de réunir les connaissances nécessaires à l’élaboration du schéma régional de cohérence écologique (SRCE).
L’article 4 de la Loi Biodiversité inscrit dans le Code civil l’obligation pour la personne responsable d’un préjudice écologique, de le réparer. Les collectivités territoriales et leurs groupements dont le territoire est concerné ont désormais qualité pour ouvrir une action en justice pour réparation du préjudice écologique.