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RESTAURATION DE LA CONCHE DES GAILLOUNEYS POUR PROTÉGER LE LITTORAL

RESTAURATION DE LA CONCHE DES GAILLOUNEYS POUR PROTÉGER LE LITTORAL

Restauration de la conche des Gaillouneys à la Teste-de-Buch – Gironde (33)

Les territoires littoraux sont exposés à de nombreux risques naturels : submersions marines, érosion côtière, mobilité dunaire, avec des conséquences importantes pour les populations locales. Inondations, recul du trait de côte, ensablement de l’intérieur des terres, ces phénomènes peuvent ainsi menacer les habitations, les voies de communication et les cultures. Tous les départements français littoraux sont concernés par le recul du trait de côte, sur des linéaires plus ou moins importants, et on compte aujourd’hui en France 1,4 million d’habitants et 850 000 emplois exposés aux submersions marines. Amplifiées par les changements climatiques, les submersions marines vont devenir plus intenses et plus fréquentes et l’érosion des littoraux s’intensifiera au fil du temps.

Les infrastructures d’ingénierie civile constituent une protection temporaire et limitée face aux éléments naturels, et ne peuvent plus constituer l’unique réponse des territoires littoraux. Une adaptation est nécessaire pour gérer ces risques, en recourant notamment aux Solutions fondées sur la Nature (SfN). Economiquement viable et à bénéfices multiples pour les populations humaines et pour la biodiversité, celles-ci permettent de répondre aux enjeux littoraux de façon durable et efficace. En effet, la conservation et la restauration des écosystèmes littoraux comme les plages, dunes, marais et prés salés, estuaires, lagunes littorales, herbiers, mangroves et récifs coralliens, permet de réduire à la fois l’exposition des territoires aux aléas naturels car ces milieux représentent des espaces tampons, et aussi l’ampleur des dégâts car ils constituent une barrière face au vent, à la houle et au sable.

Fin 2015, la restauration du cordon dunaire du site de la Conche des Gaillouneys, située au sud de la dune du Pilat, a été mise en place dans l’objectif de ralentir le processus de déplacement des sables vers l’intérieur des terres lors des coups de vent et de protéger la route départementale 218 située à proximité. Sous l’impulsion de l’État, du Conservatoire du littoral (propriétaire) et du Syndicat mixte de la dune du Pilat (gestionnaire du grand site), les équipes de l’ONF (maître d’œuvre) ont réalisé un remodelage de quelques buttes résiduelles, puis piégé les sables transportés par le vent en installant une couverture de branchages de pins et de genêts de plus de 6 hectares. La pose de branchages a permis d’améliorer les conditions d’accueil des végétaux et, par la suite, les plantations d’Oyats d’accompagner la reprise de la végétation. La plupart des secteurs traités sont aujourd’hui couverts d’un tapis végétal composé d’espèces locales, tandis que le site est géré durablement pour éviter toute reprise de la mobilité dunaire et limiter la destruction des plantations par les flux piétons

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