Le Comité français de l’UICN sera aux 11èmes Assises nationales de la Biodiversité avec un atelier sur la “bioconditionnalité” : inscrivez-vous !

En cette année riche en événements, après notamment le Congrès mondial de la nature de l’UICN en septembre et la première partie de la COP 15 en octobre, la 11ème édition des Assises Nationales de la Biodiversité réunira les acteurs français de la conservation au Théâtre Sénart à Lieusaint (77) du 3 au 4 novembre prochains !

Comme chaque année, idealCO, les Ecomaires, l’Office français de la biodiversité et ses partenaires comme le Comité français de l’UICN donnent rendez-vous à tous les acteurs du territoire national à l’occasion des Assises nationales de la Biodiversité, qui se tiendront du 3 au 4 novembre à Lieusaint, accessible en transport en commun au départ de Paris.

Pour cette édition 2021 hybride, plus de 50 ateliers et conférences auront lieu sur place et à distance, organisés autour du fil rouge « les territoires en action pour le vivant ». Sept grandes thématiques seront au centre des discussions :

  • Protection et reconquête de la biodiversité
  • Santé et biodiversité
  • Aménagement du territoire
  • Agriculture et biodiversité
  • Mobilisation et implication des citoyens
  • Solutions techniques pour une mobilisation des acteurs dans les territoires
  • Outils juridiques, économiques, fiscaux et financiers pour préserver la biodiversité

A l’occasion des Assises, le Comité français de l’UICN organise un atelier autour du sujet de la bio-conditionnalité, intitulé « Intégrer une conditionnalité des financements au respect de la biodiversité dans les stratégies régionales pour la biodiversité ». La session se tiendra le mercredi 3 novembre de 16h30 à 18h en présentiel et en visioconférence (lien directement sur le site des Assises lors de l’inscription).

Cet atelier se veut participatif*. L’objectif est de venir partager les travaux et réflexions en cours sur ce sujet, ainsi que des retours d’expériences, afin de réfléchir ensemble à des propositions concrètes pour une bioconditionnalité des aides effective et efficace (quels arguments ? quels acteurs ? quelle échelle ? quels outils ? etc.). Nous comptons donc sur votre présence !

*Cet atelier s’inscrit dans le cadre du projet de co-construction d’une boîte à outils méthodologiques pour l’élaboration, la mise en œuvre et le suivi des SRB, mené par le groupe de travail « Collectivités & Biodiversité ».

Congrès mondial : Les collectivités valorisées et reconnues pour leurs actions en faveur de la biodiversité

Appelées à réaffirmer leur rôle moteur pour la conservation de la nature, les collectivités locales se sont mobilisées en nombre à Marseille, occupant la scène de nombreux événements ouverts sur les différents espaces du Congrès. Acteurs majeurs pour répondre de manière concrète aux objectifs internationaux dans les territoires, leurs responsabilités et leurs engagements croissants pour la biodiversité ont été rappelés régulièrement lors des discussions.

Dans la continuité de la décision X/22 adoptée à Nagoya en 2010, la place centrale désormais accordée aux collectivités territoriales suggère un « Plan d’action sur les gouvernements infranationaux, les villes et autres autorités locales pour la biodiversité » renouvelé et renforcé pour la prochaine décennie, à l’occasion de la COP15 de la Convention sur la Diversité Biologique qui a débuté lors d’une première session virtuelle en octobre 2021 avant la réunion finale à Kunming en Chine en 2022.

3 septembre : Sommet de l’action locale et territoriale de l’UICN

Le 3 septembre, jour d’ouverture du Congrès mondial de la Nature, l’UICN a organisé pour la première fois de son histoire un sommet dédié aux actions locales et territoriales. Amorce de la réflexion sur le rôle des gouvernements infranationaux dans la protection de la nature, l’événement a mis en lumière différents types d’actions entreprises à l’échelle locale, avec un focus sur les investissements dans les solutions fondées sur la nature qu’il faudrait intégrer davantage dans le cadre de la relance verte. L’ambition affirmée de ce sommet était de montrer l’importance et la qualité de l’action menée par tous les niveaux de collectivités locales et de gouvernements infranationaux pour restaurer et maintenir la biodiversité, en écho avec la Déclaration d’Edimbourg, et en préparation de la COP15 de la Convention sur la Diversité Biologique.

Pour en savoir plus : site du Sommet ; site du Congrès

7 septembre : Rencontre des Métropoles nature

Cette session thématique portée par la Métropole Aix-Marseille-Provence et France Urbaine a réuni de nombreux représentants des métropoles françaises autour du sujet de la conservation de la nature en territoire urbain. Le panel d’intervenants d’origines variées (notamment Aix-Marseille-Provence ; Métropole Rouen Normandie ; Toulouse Métropole ; Montpellier Méditerranée Métropole ; Métropole du Grand Nancy ; Communauté urbaine de Dunkerque) est revenu sur les services écosystémiques offerts par la nature en ville, la nécessité de structurer la connaissance et d’en diffuser le savoir, en soulignant l’importance d’intégrer la biodiversité dans les enjeux d’aménagement du territoire à travers une approche résolument transversale.

Voir le programme

8 septembre : jour dédié à l’action des collectivités en faveur de la biodiversité
Matin : Évènement des réseaux de collectivités

Le Sommet des réseaux des collectivités territoriales s’est intéressé à la contribution des autorités locales et régionales et de leurs réseaux aux négociations européennes et internationales, à travers une matinée en trois séquences :

  • La première a fait intervenir des représentants du niveau local, départemental et régional, relevant l’enjeu de l’articulation des échelles d’intervention en matière de protection et de restauration de la biodiversité, comprenant la contractualisation avec l’Etat.
  • Dans un second temps, des élus des réseaux européens se sont intéressés à la contribution des collectivités territoriales aux politiques européennes, appelant au renforcement des soutiens aux actions portées par les pouvoirs locaux par les dispositifs financiers de l’Union européenne et du plan de relance.
  • La séquence finale, axée sur les préparatifs de la COP15 et d’un nouveau cadre dédié à l’action territoriale, s’est conclue sur l’adoption de la « Déclaration des réseaux de collectivités territoriales : L’action territoriale, socle de la préservation de la biodiversité ».

Pour en savoir plus : site de l’AFCCRE

Après-midi : Session “Coopération décentralisée & Biodiversité”

Co-organisée par Platforma, l’Association Française du Conseil des Communes et Régions d’Europe (AFCCRE), le Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, le Comité français de l’UICN et les Eco Maires, cette session a rappelé l’importance de la coopération décentralisée comme moyen d’action efficace en faveur de la biodiversité. Le Comité français de l’UICN  y a présenté l’étude qu’il a réalisé sur le sujet en 2015, et notamment les principales recommandations qui en résultent pour renforcer l’action extérieure des collectivités françaises pour la biodiversité. A travers tout un panel de retours d’expériences, les collectivités et organismes présents ont appelé à renforcer les partenariats entretenus avec leurs homologues étrangers sur cette thématique. Une grande attention a été apportée aux opportunités de financement aux niveau français et européen pour les actions de coopération décentralisée des collectivités.

Pour en savoir plus : site de l’AFCCRE

Soirée : “Quelle stratégie des collectivités pour la biodiversité ?”

En soirée, le Pavillon du Comité français de l’UICN a accueilli ses invités venus présenter les engagements et les ambitions de leur collectivité en matière de biodiversité dans le cadre post-2020. Des collectivités partenaires et des membres du Comité français de l’UICN – la Fédération des parcs naturels régionaux de France, l’Association des Eco Maires, la Région Nouvelle-Aquitaine, la Région Sud, le Département des Bouches-du-Rhône, et la Ville de Marseille – sont ainsi revenus sur les stratégies qu’ils mettent déjà en œuvre sur leur territoire, à travers différentes actions soutenues par le Comité français de l’UICN, comme l’élaboration des stratégies territoriales pour la biodiversité, le déploiement de solutions fondées sur la nature, ou l’amélioration de la gestion des aires protégées.

9 septembre : Atelier “Quels outils pour accompagner les collectivités dans leur action pour la biodiversité ?”

Les collectivités jouent un rôle majeur pour préserver, restaurer et valoriser la biodiversité, sur leur territoire et au-delà. Pour les accompagner dans l’exercice de leurs responsabilités croissantes vis-à-vis de la nature, le Comité français de l’UICN met à disposition des collectivités et de leurs partenaires tout un panel d’outils et d’initiatives visant à renforcer et à donner de la visibilité à leur action. A l’occasion de cet atelier, la Région Nouvelle-Aquitaine, le Département des Bouches-du-Rhône, la Ville de Marseille, et l’Office français de la biodiversité, sont venus présenter leurs travaux, menés aux côtés du Comité français de l’UICN, notamment dans le cadre du groupe de travail « Collectivités et Biodiversité ». Les intervenants ont ensuite abordé les perspectives de travail à mener sur les prochaines années, comme le renforcement du dialogue inter-services et de la co-construction territoriale, le développement de la bioconditionnalité des aides, ou l’accroissement des échanges internationaux en particulier avec les collectivités francophones.

Retrouvez les outils du Comité français de l’UICN pour les collectivités

10 septembre : Assemblée Générale – Mise au vote de la motion “Inclure les autorités infranationales dans la structure de l’UICN”

Lors du Congrès mondial de l’UICN, la possibilité d’adhésion directe des collectivités à l’UICN a été ouverte par l’adoption d’une motion visant à inclure les collectivités locales dans la gouvernance de l’UICN comme membres à part entière. L’UICN, dont le rôle est d’être l’union de tous les acteurs impliqués dans la conservation de la nature dans le monde, inclut désormais de façon claire les collectivités territoriales, volontaires et actives sur la biodiversité, dans sa gouvernance.

Le Comité français de l’UICN porte depuis plus de 15 ans cette nécessité d’inclure les collectivités locales, niveau particulièrement pertinent pour porter la conservation de la nature. Ce résultat fait date dans l’histoire de l’UICN et constitue une remarquable avancée qui permettra de renforcer l’action de l’UICN et la conservation de la biodiversité.

Le Comité français de l’UICN a organisé la première réunion d’information nationale autour de cette nouvelle gouvernance le 19 octobre au Conseil Régional d’Île-de-France. N’hésitez pas à nous contacter pour en savoir davantage.

Congrès mondial de l’UICN : adoption de la motion permettant l’adhésion des collectivités à l’UICN !

Le 10 septembre, l’Assemblée des membres de l’UICN réunie au Congrès mondial de la nature à Marseille, a adopté la motion (A) visant à inclure les autorités locales dans la gouvernance de l’UICN comme membres à part entière.

L’UICN, dont le rôle est d’être l’union de tous les acteurs impliqués dans la conservation de la nature dans le monde, inclut désormais de façon claire les collectivités territoriales, volontaires et actives sur la biodiversité, dans sa gouvernance.

Cela est le fruit d’un travail que le Comité français de l’UICN porte depuis plus de 15 ans, et qui a progressé grâce à la mobilisation collective de ses membres et des participants de son groupe de travail « Collectivités & Biodiversité » pour aboutir à ce résultat qui fera date dans l’histoire de l’UICN.

Le rôle des collectivités territoriales est majeur dans le monde sur les questions environnementales, c’est une remarquable avancée qui permettra de renforcer la gouvernance de la nature, et la démocratie au sein de l’UICN.

Nous invitons toutes les collectivités françaises intéressées par une adhésion à l’UICN à une réunion d’information qui aura lieu le mardi 19 octobre de 10h à 12h au Conseil régional d’Île-de-France, et sera également accessible par visioconférence (format hybride).

SAVE THE DATE ! : Les évènements “Collectivités” du Congrès mondial de la nature de l’UICN

Le Congrès mondial de la nature de l’UICN propose plusieurs séquences consacrées aux collectivités territoriales. Ce congrès est ainsi une occasion unique pour les collectivités de participer aux efforts mondiaux pour la préservation de la biodiversité et de valoriser leurs initiatives. Celles-ci sont appelées à se mobiliser lors de différents grands rendez-vous, du 3 au 11 septembre 2021 au Parc Chanot, à Marseille.


  • Mardi 7 septembre 
    • Matin (8h30–13h) : Rencontre des Métropoles nature (France Urbaine / Aix Marseille Provence Métropole). Inscription par mail : protocole@ampmetropole.fr
    • Soirée (19h) : Temps convivial pour les collectivités, à l’invitation du Maire de Marseille (lieu à préciser).

  • Mercredi 8 septembre, dédiée à l’action des collectivités en faveur de la biodiversité. Les sessions ont lieu en présentiel, et sont également accessibles en visioconférence sur le lien suivant : https://iucn2021.key4.live/

    • Matin (10h–13h, salle H8 du Palais de l’Europe) : Évènement des réseaux de collectivités : les collectivités territoriales et leurs réseaux en route pour la COP15,  organisé par l’AFCCRE. Programme en 3 séquences : le rôle des collectivités dans la préservation de la biodiversité / Cadre européen / feuille de route des réseaux de collectivités pour la COP 15 et place des collectivités au sein de l’UICN.
    • Après-midi (15h–17h30 salle H8 du Palais de l’Europe) : Session “Coopération décentralisée & Biodiversité” co-organisée par Platforma, l’Association Française du Conseil des Communes et Régions d’Europe (AFCCRE), le Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, le Comité français de l’UICN et les EcoMaires. Rappel de l’importance de la coopération décentralisée comme moyen d’action efficace en faveur de la biodiversité, témoignages et présentation de l’étude réalisée sur le sujet en 2015 par le Comité français de l’UICN.
    • Soirée (18h–19h30) : Soirée Collectivités sur le Pavillon du Comité français de l’UICN “Quelles stratégies des collectivités pour la biodiversité ?” : la parole aux élus – évènement autour des engagements des collectivités en faveur de la biodiversité (pour vous inscrire, merci d’envoyer un mail à fabien.kufel@uicn.fr et valerie.moral@uicn.fr)

  • Vendredi 10 septembre – Assemblée Générale : trois grands débats à suivre, et mise au vote de la motion “Inclure les autorités infranationales dans la structure de l’UICN”.

Consulter le courrier d’invitation aux séquences intéressant les collectivités territoriales co-signé par les principaux réseaux concernés, ainsi que le programme détaillé de la plupart d’entre elles.

Pour mieux comprendre les enjeux de votre participation, retrouvez la plaquette “Les collectivités territoriales au Congrès mondial de la nature de l’UICN 2020 – Quels enjeux, quels engagements ?” publiée fin 2019 par le Comité français de l’UICN.

LE SITE DE L’ARB NOUVELLE-AQUITAINE FAIT PEAU NEUVE : UNE NOUVELLE VITRINE DES INITIATIVES RÉGIONALES EN FAVEUR DE LA BIODIVERSITÉ

Le site internet de l’ARB Nouvelle-Aquitaine (ARB NA) fait peau neuve et enrichit son répertoire d’outils mis à disposition des acteurs du territoire néo-aquitain pour encourager leur engagement et renforcer leurs actions en faveur de la biodiversité. Destinées à tous les acteurs du territoire, les différentes sections permettent notamment de mettre à disposition de l’information (articles, rapports, chiffres clés, cartes, indicateurs, actualité de la SRB, etc.), de favoriser les échanges et la mise en synergie des acteurs, et de leur proposer tout un panel d’outils et de services.

Parmi ces derniers, la page « Retours d’expériences régionales » recense une centaine d’actions exemplaires menées par les acteurs de la région. Pour donner l’envie d’agir et favoriser les bonnes pratiques, il est en effet nécessaire de faire connaître les nombreuses initiatives développées dans les territoires, visant à protéger, gérer, restaurer ou valoriser la biodiversité. A travers des fiches synthétiques, les porteurs de projets partagent le contenu et les principales caractéristiques de leurs actions, les difficultés rencontrées et les solutions apportées. Leur réalisation donne une nouvelle visibilité aux expériences réussies et reproductible dans d’autres territoires

Afin de valoriser les initiatives régionales et les acteurs qui en sont à l’origine, l’ARB NA encourage et aide les porteurs de projets (tous publics) à présenter leurs actions sur son site internet (possibilité de soumettre une proposition de fiche en ligne).
Ces fiches sont complétées par des témoignages, réalisés à partir d’interviews auprès des porteurs de projets, afin d’approfondir les informations présentées.

Exemple – Fiche et témoignage vidéo : “Niort, ville refuge pour la Loutre d’Europe”

L’ARB Nouvelle-Aquitaine met de nouveau en lumière la préservation de la loutre, à travers sa nouvelle vidéo « Niort, ville refuge Loutre Europe ». Reconnaissant l’intérêt de la loutre comme espèce sentinelle, indicatrice de la qualité écologique du milieu, la ville de Niort s’est ainsi engagée depuis 2019 dans un programme de protection, visant à aménager de nouveaux corridors biologiques intégrés à la trame verte et bleue locale. Des passerelles à loutres et autres endroits de tranquillité ont été créés par les services municipaux pour que l’espèce puisse s’installer, en parallèle de plusieurs actions pédagogiques et de suivi. Cette démarche a également suscité l’intérêt du Département des Deux-Sèvres et de l’Institution Interdépartementale du Bassin de la Sèvre Niortaise. Retrouvez plus de détails sur l’initiative dans la fiche de valorisation publiée par l’ARB sur son site internet.

Le site de l’ARB Nouvelle-Aquitaine inaugure également ses « Fiches d’Informations Intercommunales ». Partant du postulat que « mieux protéger nécessite de mieux connaître et

de faire partager les connaissances acquises », ce portail de description du patrimoine naturel intercommunal ambitionne de porter à connaissance les informations disponibles à l’échelle des intercommunalités (EPCI et SCOT) de la région Nouvelle-Aquitaine. Il s’adresse notamment aux élus et gestionnaires du territoire pour les aider dans leurs décisions concernant la gestion de ce patrimoine naturel, et également à toute personne désireuse de mieux le connaître (grand public, étudiants, professionnels de l’éducation à l’environnement, de l’enseignement…). Les fiches d’informations intercommunales sont évolutives et sont enrichies au fur et à mesure avec les informations mises à disposition par les partenaires de l’ARB NA.

Concrètement : en cliquant sur le nom d’une intercommunalité, par exemple la Communauté de communes Fumel Vallée du Lot, le visiteur a accès à toute une série d’informations classées en dix catégories : Présentation du territoire – Diversité paysagère – Milieux et habitats naturels – Continuités écologiques – Zonages – Faune – Flore – Fonge – Les producteurs de données – Pour en savoir plus…

Dans chacune d’entre elles il trouvera des informations clés relatives au territoire (superficie, communes adhérentes, population, etc.) et à son patrimoine naturel : éléments de définition, cartographies, bilans/rapports/inventaires/atlas/etc. existants et disponibles, liens vers des sites et des acteurs ressources, liste des contributeurs au SINP, etc.

DEUX NOUVEAUX SITES DES BOUCHES-DU-RHÔNE INSCRITS SUR LA LISTE VERTE DES AIRES PROTÉGÉES ET CONSERVÉES !

La Réserve naturelle nationale de Sainte-Victoire est la première réserve naturelle à vocation géologique de France à être inscrite sur la Liste verte des aires protégées de l’UICN

Avec la récente labellisation Liste verte de deux sites des Bouches-du-Rhône, la richesse naturelle du département est une nouvelle fois reconnue à l’international. La Réserve naturelle nationale de Sainte-Victoire et le domaine de la Tour du Valat rejoignent ainsi le Parc marin de la Côte bleue au rang des aires protégées exemplaires, faisant du département des Bouches-du-Rhône celui qui accueille le plus de sites Liste verte en France métropolitaine et ultra-marine.

Accessible à toutes les aires protégées, la Liste verte de l’UICN identifie et référence les exemples de gouvernance, de gestion et de conservation réussies dans le monde entier. À la fois label international et méthodologie de diagnostic et d’évaluation, elle vise autant à valoriser les sites les plus performants qu’à accompagner les candidats qui n’atteignent pas encore les standards de qualité. L’outil Liste verte présente donc des avantages pour les gestionnaires d’aires protégées et conservées dès la démarche de candidature, permettant d’établir un état des lieux précis des problèmes rencontrés et de proposer des pistes d’amélioration concrètes, avec l’appui technique des experts locaux de l’UICN. Les lauréats bénéficient ensuite d’une reconnaissance nationale et internationale de leur qualité de gestion et de conservation, et participent à la mutualisation des bonnes pratiques à l’échelle mondiale. La création d’un réseau francophone Liste verte est actuellement en cours d’émergence, ouvrant de nouvelles perspectives aux 22 sites français labellisés.

La Sainte-Victoire : première réserve naturelle à vocation géologique de France à être inscrite sur la Liste verte

Située au Nord-Est d’Aix-en-Provence, au pied de la célèbre montagne éponyme, la Réserve naturelle de Sainte-Victoire avait pour principal objectif depuis sa création en 1994 de protéger un riche patrimoine paléontologique, constitué de gisements à œufs de dinosaures à la réputation internationale. Première réserve naturelle à vocation géologique de France à rejoindre la Liste verte des aires protégées et conservées, le site de 140 hectares offre une richesse biologique exceptionnelle qui bénéficie de l’attention particulière du Département, propriétaire et gestionnaire du site. Depuis 2016, le plan de gestion met en œuvre différents inventaires et autres opérations liées à la connaissance de ce patrimoine naturel, afin de mieux le comprendre, et de le protéger durablement. Le prochain plan de gestion du site prendra donc désormais en compte, non seulement le patrimoine géologique, mais aussi écologique.

Candidature Liste verte : qu’est-ce que cela suppose ?
  • Une auto-évaluation des 50 indicateurs de la Liste verte.
  • Un accompagnement par les experts du Groupe de travail Liste verte du Comité français de l’UICN et la communauté des gestionnaires labellisés.

Conscient du potentiel de la réserve pour atteindre de nouveaux objectifs de conservation, le Département des Bouches-du-Rhône s’est engagé dans la démarche Liste verte fin 2019. Comme le prévoit la procédure, cette candidature a bénéficié de l’appui des experts du Groupe de travail Liste verte du Comité français de l’UICN, responsable de la mise en œuvre du dispositif au niveau national. Pour assurer l’auto-évaluation des 50 indicateurs de la Liste verte au regard des performances du site pour chacun d’entre eux, le site a bénéficié de l’accompagnement du gestionnaire du Parc Marin de la Côte Bleue, lui-même déjà labellisé depuis 2018. Une fois cette auto-évaluation réalisée, le rapporteur (expert évaluateur) a vérifié puis validé cette évaluation au regard des indicateurs de gouvernance, planification, gestion et résultats de conservation, et soumis son analyse au Groupe de travail qui a par la suite transféré le dossier finalisé au Comité international de la Liste verte pour une validation finale.

Retrouvez les détails de la procédure de candidature et les standards d’évaluation Liste verte

L’évaluation de la Réserve de Sainte-Victoire : qu’ont retenu les experts ?

L’évaluation du site a révélé de bons résultats selon les quatre piliers de la Liste verte :

1. Gouvernance équitable : consultation des acteurs du territoire et de la communauté scientifique

Les experts ont observé l’opérationnalité et le partage de la gouvernance du site, assurée par un Comité consultatif de gestion, de concert avec un Comité scientifique. Ces deux instances régulièrement consultées pour définir les orientations de gestion du site représentent équitablement les différents acteurs du territoire concernés par la gestion de la réserve, tout en prenant en considération les recommandations de la communauté scientifique en matière de préservation des éléments biologiques, géologiques et paléontologiques du site.

2. Planification robuste : intégration progressive de la biodiversité du site dans les objectifs de gestion

Le plan de gestion de la réserve Sainte-Victoire a été salué pour sa progression vers une prise en compte équilibrée des enjeux de protection et d’amélioration des patrimoines biologique et géologique. Cette évolution témoigne notamment de l’important effort d’inventaires taxonomiques réalisés ces dernières années, dans le sens d’une intégration de la biodiversité du site dans les objectifs de gestion. En adoptant de nouvelles méthodologies de suivis du patrimoine naturel, la réserve se donne durablement le mandat d’étudier et de protéger les valeurs naturelles « vivantes » de son territoire ainsi que ses fonctionnalités écologiques. Ces thématiques devraient occuper une place de plus en plus prégnante dans les prochains plans de gestion.

3. Gestion efficace : réglementation et mise en œuvre de mesures de protection du site

Les évaluateurs ont reconnu l’implication conséquente du Département des Bouches-du-Rhône, responsable de la gestion du site, pour les moyens significatifs alloués aux interventions de terrain et à la maîtrise de la fréquentation. La réglementation et la mise en œuvre d’une surveillance quotidienne assurée par les agents de la réserve permet ainsi de répondre aux menaces qui peuvent peser sur ses valeurs naturelles et géologiques (piétinement, dérangement de la faune, pillage des œufs…), notamment en limitant la circulation des visiteurs aux sentiers existants.

4. Conservation réussie : de remarquables efforts de conservation de son patrimoine

Les remarquables efforts de conservation du géopatrimoine menés par le gestionnaire depuis de nombreuses années sur la réserve de Sainte-Victoire ont convaincu le groupe de travail Liste verte de ses qualités. Si l’état de conservation des compartiments biologiques ne figure pas comme un objectif à part entière du plan de gestion en cours, ces éléments déjà étudiés dans des programmes de suivi naturaliste et paléontologique seront évalués à l’occasion du prochain plan de gestion. La labellisation devrait également participer à l’intégration et à la valorisation de ce site géologique remarquable au sein du réseau des espaces protégés.

L’exemple de la Réserve naturelle nationale de la Montagne Sainte-Victoire démontre l’intérêt collectif d’une gestion concertée, qui fédère les compétences, les moyens et les énergies. Son inscription à la Liste verte des aires protégées témoigne de la reconnaissance nationale et internationale de sa bonne gestion. Cela lui ouvre les portes des réseaux des gestionnaires exemplaires qui contribuent à faire progresser la qualité de gestion et de gouvernance de l’ensemble des aires protégées à l’échelle mondiale.

La France compte aujourd’hui le plus grand nombre de sites inscrits sur la Liste verte avec 22 sites sur 59 dans le monde.

En savoir plus sur l’outil Liste verte :

PLUS DE 200 “TERRITOIRES ENGAGES POUR LA NATURE” !

Depuis son lancement au printemps 2019, le programme “Territoires engagés pour la nature” (TEN) a accueilli 230 collectivités. En ce début d’année 2021, 61 nouveaux territoires, en Normandie, Occitanie, et Centre-Val de Loire ont été reconnus pour leur engagement. Cette nouvelle communauté d’acteurs agissant en faveur de la biodiversité s’enrichit progressivement des expériences de chacun.

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A travers le programme « Territoires engagés pour la nature », les collectivités font de la biodiversité un enjeu transversal de leurs politiques publiques. Patrimoine naturel et urbanisme, santé, éducation, gestion des ressources ou bien encore politique d’achats publiques, les collectivités sont invitées à s’engager sur toutes les dimensions.

Les actions mises en place par les collectivités couvrent un éventail des possibles de plus en plus large. Inventaires naturalistes participatifs avec la réalisation d’un Atlas de la biodiversité communale à Cap Atlantique (72), la restauration d’espaces naturels pour la commune d’Alizay (27), l’amélioration des pratiques de gestion des espaces verts sur la commune de Blagnac (31) ou encore la détermination de trames noires pour la biodiversité nocturne sur la commune de Montbazin (34) : chaque commune s’adapte aux enjeux de son territoire. Ces multiples domaines d’action font l’objet de projets concrets et de démarches de progrès de la part de ces collectivités reconnues « Territoires engagés pour la nature ».

Parmi les engagés, un tiers sont de petites villes et villages. Pour les appuyer dans leur démarche et dans la réalisation de leurs projets, ceux-ci peuvent compter sur les collectifs régionaux ou Agences régionales de la biodiversité (ARB), lorsqu’elles ont été installées, qui assurent localement l’animation du programme TEN pour le compte du collectif. Aide à la recherche de financements, mise en relation des acteurs locaux de la biodiversité ou encore réalisation de formations et autres rencontres entre pairs, l’accompagnement des lauréats est le premier des services qui est offert aux collectivités engagées. Chaque projet est ainsi suivi par les collectifs régionaux, qui l’accompagnent sur toute la durée de l’engagement, soit pendant trois ans.

Pour connaître l’ensemble des actions mises en place dans les “Territoires engagés pour la nature” (TEN) rendez-vous sur : https://engagespourlanature.biodiversitetousvivants.fr/territoires

« Territoires engagés pour la nature » est un programme conjoint du ministère de la Transition écologique et de Régions de France porté par l’Office français de la biodiversité et des collectifs régionaux. Il se décline également pour les entreprises et les partenaires qui s’engagent en faveur du vivant. Ces programmes visent à renforcer la mobilisation de l’ensemble de la société civile pour enrayer l’érosion de la biodiversité.

Le Comité français de l’UICN travaille donc avec l’OFB pour favoriser la mobilisation des collectivités locales et autres acteurs territoriaux autour de ce dispositif, véritable opportunité pour s’engager collectivement dans la perspective de 2021 et au-delà.

PLUS D’INFORMATIONS

FÊTE DE LA NATURE 2021 : REJOIGNEZ LE MOUVEMENT !

La 15e édition de la Fête de la Nature, du 19 au 23 mai, sera un temps fort de mobilisation des acteurs engagés pour la biodiversité en prémices au Congrès mondial de la nature de l’UICN qui se tiendra du 3 au 11 septembre à Marseille. Cette année, le thème sera “A travers mille et un regards” et les inscriptions sur fetedelanature.com sont ouvertes ! 

Collectivités, associations, entreprises, particuliers… rejoignez le plus grand mouvement national de célébration de la nature et prenez dès à présent part à cette nouvelle édition!

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Pour tout savoir sur l’organisation et l’inscription d’une manifestation à l’occasion de la Fête de la Nature 2021, l’association propose un nouveau guide l’organisateur.

Vous avez jusqu’au 12 mai* pour enregistrer votre proposition qui sera évaluée par l’équipe de la Fête de la Nature en vue de sa labellisation. Toutes les animations validées apparaîtront dans la programmation en ligne à partir de la mi-avril.

* Un conseil : plus tôt vous demanderez la publication de votre manifestation, plus elle aura de chance d’être repérée pour être valorisée au sein du programme. le respect du thème annuel n’est pas obligatoire. Vous êtes libres de proposer le sujet qui vous inspire, à condition que votre animation respecte les critères inscrits dans la charte de la Fête de la Nature.

PLUS D’INFORMATIONS

CONGRÈS DE L’UICN : UNE RECOMMANDATION POUR GÉNÉRALISER LES ALTERNATIVES AUX PESTICIDES

Parmi les 109 recommandations votées au Congrès mondial de la nature de l’UICN, Noé a porté, avec les experts de la Commission droit et politiques environnementales du Comité français de l’UICN, une recommandation emblématique : “Généraliser les pratiques et techniques alternatives à l’utilisation des pesticides de synthèse”. Ce texte a notamment été travaillé en lien avec Joël Labbé, Sénateur du Morbihan. 

L’usage de produits phytosanitaires de synthèse, notamment en agriculture, est en effet reconnu comme l’une des causes principales du déclin de la biodiversité au niveau mondial. En Europe, de nombreux rapports ont pointé la responsabilité prépondérante des pesticides dans le déclin des insectes pollinisateurs, ou encore des vers de terre. L’utilisation abusive des pesticides chimiques a aussi un impact fort sur la qualité de l’eau, celle des sols et la santé.

 

pesticideAinsi, cette recommandation incite à l’adoption massive de pratiques issues de l’agroécologie et de l’agriculture biologique, ainsi qu’à un arrêt définitif d’utilisation de ces produits phytosanitaires dans la gestion des espaces verts publics et privés. Cette motion très largement plébiscitée par les membres de l’UICN, avec près de 90% de votes favorables, envoie un signal fort aux gouvernements nationaux et locaux, aux acteurs privés et aux citoyens, en leur demandant d’agir dès maintenant pour la généralisation des alternatives aux pesticides. Elle est aussi un message adressé aux États pour agir dans le cadre de la COP Biodiversité de l’ONU, qui aura lieu en Chine en 2021, et qui définira des objectifs de biodiversité pour 2030.

« Mettre en place des pratiques écologiques comme alternatives aux pesticides de synthèse, c’est l’enjeu d’aujourd’hui ! Depuis 2017, date de la Loi Labbé, les collectivités et les particuliers doivent s’en passer… mais cela doit être généralisé aux autres acteurs et ailleurs dans le monde. Dans le cadre de notre travail avec les entreprises, nous encourageons nos partenaires à ne plus utiliser de pesticides de synthèse sur leurs sites. »

Florence Clap, Chargée du programme Politiques de la Biodiversité au Comité français de l’UICN

La Loi Labbé doit  prochainement être étendue à tous les lieux de vie grâce à la publication d’un nouvel arrêté interministériel. Cette extension sera ainsi une première étape pour accélérer la transition vers un modèle respectueux de la santé et de la biodiversité, qui doit par ailleurs être soutenue fortement par les pouvoirs publics.

PLUS D’INFORMATIONS

LE CONCOURS CAPITALE FRANCAISE DE LA BIODIVERSITE 2021 EST LANCE

Le concours « Capitale française de la Biodiversité » 2021 sur le thème « eau et biodiversité » est lancé. Le Comité français de l’UICN s’associe une nouvelle fois à ce concours national qui met en lumière, chaque année depuis 2010, des actions exemplaires de préservation de la biodiversité par des communes et intercommunalités. Cette édition récompensera les collectivités qui agissent dans la gestion écologique de la ressource en eau.

Qui sera élue « Capitale française de la Biodiversité » 2021 ?

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Pour cette nouvelle édition, les collectivités peuvent candidater en mettant en avant leurs actions de préservation des zones humides, de restauration de la continuité écologique des cours d’eau et du littoral. Les initiatives de gestion des eaux pluviales, de désimperméabilisation, de lutte contre le risque d’inondation ou contre les conséquences du changement climatique via des Solutions fondées sur la Nature peuvent également être valorisées, tout comme la protection de la ressource en eau potable.

Les collectivités ont jusqu’au 31 janvier 2021 pour remplir le dossier de candidature.

A la mi-2021, le concours désignera la Capitale française de la Biodiversité 2021 et les meilleures collectivités par catégorie (villages, petites villes, villes moyennes, grandes villes, intercommunalités).

Un dispositif de sensibilisation et de formation des acteurs locaux

Au-delà du concours, Capitale française de la Biodiversité est un dispositif de sensibilisation et de formation pour les collectivités. Le dispositif valorise les bonnes pratiques, les dispositifs d’animation territoriale et favorise des échanges entre acteurs locaux. Que ce soit pour une collectivité pionnière et déjà largement engagée dans des politiques publiques de préservation et de restauration de la biodiversité ou pour une ville ou intercommunalité simplement au début d’une démarche, l’opération Capitale française de la Biodiversité est un outil performant de sensibilisation, d’accompagnement dans le changement, d’émulation et de soutien collectif.

Un accompagnement des collectivités pour candidater

Plusieurs outils sont mis à la disposition des collectivités qui souhaitent candidater :

  • Un cycle de webinaires pour informer et sensibiliser les collectivités
  • Des événements en présentiel (ateliers locaux et régionaux, visites inspirantes…) dès septembre partout en France, dans le respect des mesures sanitaires en vigueur.
  • Un questionnaire simplifié est proposé aux collectivités reconnues ou candidates à l’initiative « Territoires engagés pour la nature » pour participer au concours (mutualisation des dossiers de candidature).

En 2019, 148 communes et intercommunalités ont participé au concours. La Métropole de Lyon avait été élue « Capitale française de la Biodiversité 2019 » pour ses actions exemplaires sur le thème « Climat : la nature source de solutions ».

Le calendrier

  • 31 janvier 2021 : clôture des candidatures
  • Hiver 2021 : évaluation des candidatures par le comité scientifique et technique du concours
  • Printemps 2021 : organisation de visites de terrain pour les dossiers retenus
  • Mi-2021 : annonce du palmarès et cérémonie de remise des prix

Les Ministères de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, l’Office français de la biodiversité (OFB), l’Agence régionale de la biodiversité en Île-de-France (ARB îdF), l’association Plante & Cité centre d’ingénierie sur la nature en ville, et le Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (CEREMA) sont les organisateurs de ce concours national, auquel sont associés de nombreux partenaires.

Le concours Capitale française de la Biodiversité est placé sous le haut patronage du secrétariat exécutif de la Convention sur la diversité biologique et contribue à l’agenda de l’action pour la nature et les peuples en vue de la COP15 en Chine. Pour en savoir plus : www.capitale-biodiversite.fr

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